- Introduction
Le nom "COTTO" d'origine italienne se retrouve dans les registres de Plélan-le-Grand à partir des années 1600.
4 frères ont fait
souche en Bretagne : le marchand, l'arpenteur, le boucher et le
laboureur.
Les
Cotto sont encore et toujours présents en Bretagne
Francis Cotto, boucher-charcutier à Chartres de
Bretagne (décédé en 1959) est le décendant de la branche marchande
D'autres Cotto sont toujours en Bretagne, à Plelan-le-Grand, à Douarnenez, à Rennes...
- Arpenteur, de père en fils
Julien
Cotto est le fils de Maistre Julien Cotto et de Janne Crambert,
En
1630,
la foret de Brécelien appartenait en
totalité au duc Charles de la Trémouille,
pair de France, baron de Vitré.
En
1633, le duc de la Trémoille obtient l'autorisation de créer une forge au
sein du plus grand massif forestier : le minerai de fer ,
l'ématie rouge est extraite proche du site choisi par la forge.
Le
réseau hydrolique est aménagé entre les différents étangs (dont
l'étang du Pont du Secret ) et les ruisseaux pour obtenir l'énergie
nécessaire aux differents soufflets et marteaux.
De
1629 à 1642, le duc de la Trémouille, très endetté par sa vie de
cours, vend sa forêt en lots, en 1653 la totalité de la foret est
vendue à 25 gentils- hommes pour une somme totale de 197.260 livres
( Fonds
de Montfort Arch.d'Ille-et-Vilaine,
E134) avant d'émigré ruiné, en Allemagne en 1693.
En 1653
Les forges qui se sont développées sont vendues à Jacques de Farcy
et François d'Andigné après leur acquisition du fief de
Brécilien (forêt de Brocélliande).
Le
site industriel comprend un haut-fourneau et une affinerie de minerai
en contrebas de la digue de l'étang fournissant l'énergie
hydraulique nécessaire à la fabrication d'ustensiles agricoles et
domestiques en fonte et en fer (tôles, marmites, poêles, clous,
plaques de cheminées...). Le charbon de bois est obtenu dans la
forêt proche auprès des nombreux charbonniers travaillant pour les
forges.
Grâce
au développement de certains progrès techniques la production
augmente. Elle est alors de 500 tonnes de fonte et 360 tonnes de fer.
Cette prospérité est due aux commandes pour la guerre
d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Le
site, outre la constructions de laminoirs à tôle s'enrichit de la
construction du logis du Maître de forges et des habitations
ouvrières. En 1796, près de 230 personnes y travaillent :
jusqu'à 100 ouvriers sur place (métallurgistes, charretiers et
ouvriers) et jusqu'à 130 en forêt ( bûcherons et charbonniers,
mineurs, gardes forestiers).
L'affinerie
des forges de Paimpont servira de modèle pour illustration dans
l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert.
Les
Cotto sont présents dans l'exploitation et l’administration des
Forges.
→ Arpenteur: Il est chargé de mesurer les terres avec de longues chaînes pour établir les limites des propriétées appartenants à des seigneurs. Aujourd'hui, c'est le géomètre qui est chargé cette tache pour des propriétaires (privés comme publiques) avec des instruments de haute technologie.
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